J’habite une cabane l’autre bord de l’infini
Où les esprits des animaux viennent gratter à mon châssis.
Depuis que la guerre est perdue, depuis que mon lit est vide,
Depuis que le soleil ne se lève plus dans ce pays.
Si j’avais su ce que je sais maintenant, je t’aurais jamais laisser partir,
La différence entre bonheur et chagrin se mesure en quelques plaisirs.
Depuis que ma radio est morte, depuis que j’ai plus de nouvelles,
Depuis que ce silence n’arrête pas de crier dans mon oreille.
C’est trop tard pour pardonner,
C’est trop tard pour faire semblant.
Ca sera trop tard demain,
C’est trop tard maintenant.
Trop tard pour se détacher,
Pour revenir en arrière,
Trop tard pour oublier,
Trop tard pour rien faire.
J’entend klaxonner les ambulances, des marteaux qui frappent le ciel.
Je sens un vilain tremblement dans les murs de la citadelle.
Depuis que je suis indiffèrent, depuis que je m’en fout pas mal.
Le temps est lent à passer, je ferme mes yeux et je m’endors.
C’est trop tard pour pardonner,
C’est trop tard pour faire semblant.
Ca sera trop tard demain,
C’est trop tard maintenant.
Trop tard pour se détacher,
Pour revenir en arrière,
Trop tard pour oublier,
Trop tard pour rien faire.
Je prendrai l’amour entre mes mains pour faire une petite boule,
La garocher travers l’univers jusqu’à ce que je la vois plus.
Depuis que la ville est tombée, depuis que mon coeur brûle,
J’arrive pas à m’empêcher de danser comme un fou.