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Funk Hope

Oneyed Jack

Je sais que je perds mon temps
à entretenir cette rage
qui grandit dedans depuis mon plus jeune âge,
la graine a germé si longtemps dans mon âme,
nourrie dans mon ventre comme une lame
chauffé par la flamme qui m'anime
et décime au fur et à mésure,
je n'imagine plus,
je ne serais pas le genre ange déchu, déchiré,
je ne me complains pas dans dèche,
mais mon cerveau s'asseche dans cette masse aux idéaux rèches.
Enterre-toi dans ton trou et lèche-moi,
je làche l'affaire.
Finalement, à force de vivre d'utopies,
on ne vit de rien....
C'est la messe du mensonge,
la nouvelle eglise,
la culpabilité ronge, range et divise,
la force tranquille s'enlise,
Depuis 25 ans, toujours la même crise,
du moment que les moutons vont rester sous l'emprise
et crêve avec leurs rêves,ça fait marcher l'entreprise.
Certains passent passent leur vie creuser leur tombe,
d'autres remplissent de terre leurs valises.
Finalement,
à force de vivre d'utopies,
on vit de rien...
Les années passent,
au fur et à mesure j'ai fait l'impasse,
j ai mûri et senti le dégout.
J'étais jeune quand j'avais dans la bouche le gout
et léespoir de sortir du cauchemar,
mon humanisme est le cinisme sarcasme,
je ne crois plus en l'homme,
c'est dans ses veines que bat le coeur de Babylone,
matérialisme excessif et jalousies profondes,
sur le chêne repoussent toujours les mêmes branches
qui le rendent immortel et paradoxalement frêle.
La machine est toujours féconde,
ainsi tourne le monde,
autor des 7 pêchés capitaux,
l'individu ne fait que supporter son ombre,
supporter le nombre que la nature régénère elle même,
Nous sommes soumis naturellement
et nos enfants seront de même.
Finalement,
à force de vivre d'utopies,
on vit de rien...






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