C'était une provinciale
Et elle s'appelait Emma
Dans la Normandie matinale
Quand les vaches ruminent déjà
Quand la brume s'étire sur les champs
Elle cachait ses yeux sous les draps
Et disait à celui qui n'était jamais là
REFRAIN:
Emma, je m'appelle Emma
Et je ne sais pas
Si jamais coeur aimât
Aussi fort que moi
Je m'appelle Emma
Alors aime-moi
Moi Emma
Les jours se déroulaient, banal
Et la radio n'existait pas
Imagine les gens qui regardent
En silence derrière les rideaux
Son mari qui l'oublie un peu
Et un jour un homme a surgi
Et enfin cet amour
Dont elle rêve quand elle dit:
REFRAIN
C'était juste un beau parleur
Représentant de commerce
Il lui offre un foulard à fleurs
Elle croit qu'il lui donne son coeur
Mais lui n'en veut qu'à son corps
Alors elle pense à la mort
Y'a ceux qui l'entendent
Mais trop tard, elle dit:
REFRAIN