Quand j’étais un enfant cherchant le réconfort, j’inventais des histoires merveilleuses
Quand ma mère caressait mes cheveux sans effort
Fredonnant tendrement une berceuse
Quand mon père par surprise me chatouillait le corps, et me laissait la mine rieuse
Quand je vis mon grand-père sur son lit de mort, j’ai baisé sa tête froide impérieuse
Tout ce qu’il reste, tout ce qu’il reste n’est rien d’autre que mes souvenirs
La mémoire est l’espoir que le passé ait toujours préparé l’avenir
Quand j’oublie cette fille avec qui c’est trop tard, je prononce son doux prénom: Sibel
Quand j’entends cette musique au détour d’un comptoir, j’ai envie de danser avec elle
Quand je vois son portrait, son sourire
Son regard, je m’étonne « oh mon dieu! Qu’elle est belle!!
Tout cela n’est pas une question de hasard, décidément l’amour est rebelle
Tout ce qu’il reste, ce qu’il reste n’est rien d’autre que mes souvenirs
La mémoire est l’espoir que le passé ait toujours préparé l’avenir
Quand je demeure seul dans cette chambre trop sombre
Attendant un signe de mon âme
Je fais face à moi-même, j'inspecte mes zones d'ombre
Et je sens quelque chose qui se trame:
Il arrive le terme du face-à-face final, c'est la vie qui défile et s'enflamme
Consumant ses forces dans un dernier souffle vital
Comme dans l'amour avec une femme
Tout ce qu'il reste, pour ceux qui restent, n'est rien d'autre que des souvenirs
La mémoire est l’espoir que le passé ait toujours préparé l’avenir
Tout ce qu'il reste, pour ceux qui restent, n'est rien d'autre que des souvenirs
La mémoire est l’espoir que le passé ait toujours préparé l’avenir