Quand j'étais petit je me rappelle des discours que j'avais,
Je disais que tout était rose, que tout était parfait.
Quand je voyais mes parents qui s'aimaient et partageaient
Une telle complicité, j'étais impressionné.
J'étais persuadé que ce n'était pas compliquée,
De trouver sa partenaire, la chaussure à son pied.
J'étais persuadé que lorsque qu'on était lié,
C'était pour le bonheur et pour l'éternité.
Mais 10 ans plus tard, je pense comme un lascar,
Ce qui était pour moi un rêve est devenu un cauchemar.
Je regarde autour de moi et je m'aperçois qu'il est rare,
De trouver une jeune fille tranquille et sans histoires.
Au stade où j'en suis, je ne suis toujours pas comblé,
Je me contente de rates et de vulgaires tassepés.
Cette vie d'homme marié dont j'ai toujours rêvé,
Est bien trop loin de la réalité.
20 ans la réalité n'est pas toujours bonne à voir,
20 ans nos rêves d'enfants en fait n'étaient qu'illusoires.
Quand j'étais petit, comme tous les petits,
J'étais pressé de grandir pour connaître la belle vie.
Je voulais comme les grands, comme les grands de ma téci,
Le samedi soir, le dimanche fourrer une racli.
En effet, je ne vais pas te le cacher,
La vie qu'ils menaient, je l'ai toujours enviée.
Ce qui explique ma hâte d'atteindre ma majorité,
Afin de pouvoir faire ce qu'il me plaisait.
Puis, plus vite que je le pensais les années sont passés,
Y'a plus de petits, y'a plus de grands, mais il y a quand même le respect.
On va dans les mêmes soirées, on fourre les mêmes tassepés,
La vie dont je rêvais est enfin arrivé.
Cette vie, je l'ai vécu, c'est du vu et du revu,
J'étais pressé de grandir maintenant je suis presque déçu.
Du haut de mes 20 ans j'ai l'impression d'avoir tout fait,
Comme dit l'homme Gynéco: “plus rien ne me fait bander”.
20 ans la réalité n'est pas toujours bonne à voir,
20 ans nos rêves d'enfants en fait n'étaient qu'illusoires.
Lé mwen te tou piti ayen mwe nome pa té lé tan,
Man té ka fé ça mwen lé (fé) la fanmi té ka fen.
Yo té la pou aidé mwen concrétisé la vie mwen,
Mais mwen pa té lé ten ayen.
Jodijou l'age la montée en sèl bagaye kichangé,
Man ladjé vie bizness et en misik mwen rentré.
A part ca en la vie mwen pa ni ayen ki changé,
Cé la yen nome progréssé.
Les mauvais bizness Djamatik les a touchés,
Plus jeune, plus naïf, je me suis laissé engrainer.
J'ai déçu ma famille, ma mère en a pleuré,
Et les années ont passé, toutes mes actions ont changé.
Je n'agis plus sans réfléchir, j'agis après avoir pensé,
Aujourd'hui j'ai 20 ans et je me tourne vers mon passé.
C'est dur à admettre, mais c'est la réalité,
De mon enfance à ce jour, y'a que Marvin de concret.
20 ans la réalité n'est pas toujours bonne à voir,
20 ans nos rêves d'enfants en fait n'étaient qu'illusoires.