Davant la mar,
Dessús la grava,
Lo ciele es blu e lo soleu valent.
Davant la mar,
Dessús la grava,
Per calinhar segur qu’es lo bòn moment.
Davant la mar,
Dessús la grava,
Ambé per tot vestit lo lume dei rais.
Davant la mar,
Dessús la grava,
Siás polida que non sai !
On va passer un dimanche aux Goudes
En famille, entre amis, que l’on soit riche ou non
C’est un plaisir que personne ne boude
Le rêve marseillais, un soir d’été au cabanon.
Du lundi au samedi, travailleurs et chômeurs
Tous ceux qui étudient, les honnêtes, les fraudeurs
Les papys, les mamies, les policiers, les voleurs
Veulent tous recevoir le fruit de leur dur labeur
Ils voudraient tous conserver quelques valeurs
Ces valeurs auxquelles Marseille a toujours fait honneur
La convivialité, la chaleur, et la bonne humeur
Le rythme des marseillais au gré des saisons, des couleurs
À l’automne on va passer quelques belles soirées dehors
L’hiver il faut patienter, là-dessus on est tous d’accord
Si le printemps le permet, on se promène sur le port
Mais quand arrive l’été, l’appel des Goudes est le plus fort.
Du printemps au printemps trop de mauvais délires
Résonnent dans la ville et mon esprit chavire,
C’est le chaple partout vraiment pas de quoi rire,
Ça file tous les jours, tu peux t’attendre au pire
Pas le temps de souffler c’est toujours le chantier,
Pas le temps de souffler, le monde est sans pitié,
Certains sont prêts à tout pour finir les premiers,
Dans le ciel les vautours se comptent par milliers,
Laissons là tous ces fous et partons voir ailleurs
Je connais un endroit où tout paraît meilleur,
Un endroit au soleil sans oiseaux de malheur,
Là-bas dans la calanque tu verras c’est le cœur.