Ô humains, vous me laissez sans voix
Ô humains, ô humains trois fois
Le ciel, la terre
Le paradis, l’enfer
Convictions?
J’ai-tu des convictions?
Ou bien des ambitions?
À quelle condition?
Des caves, y’en a
À p'tite et grosse échelle
D’un bord pis de l’autre
De la crème caramel
Les gros vont au bordel
Mouches noires et maringouins
Qui me sucent le sang
Me laissent indifférent
Mouches noires et maringouins
Qui me sucent le sang
Me font moins mal que toi sangsue qui me suce le jus
Tous ces coups de pieds au cul perdus
Limace, cache ta face
Ta compassion est un roman savon
Corneille, tu croasses tout autour
Ton manque d’amour
Et tes calomnies
À deux piasses et demie
On s’en torche le fion
T’es rien que le pion
D’un système de cons
T’es aussi plate qu’un film d’avion
Old Lady Wolf can live under the water
Old Lady Wolf can breathe under the water
Old Lady Wolf can breathe under the water forever
Avare, l’heure est grave
Y a des rats dans ta cave
Temps venu pour la dépense
Partage ta douleur
Avec un exterminateur
Il ouvrira ton cœur
Et ton porte monnaie
Par la même occasion
Qui fait le larron
Qui danse devant le Claude Monet
Devant le Claude Monet
Désolé de ne pas avoir été
À la hauteur de tes attentes, matante
Ta gueule, Johnny Guitar, ta gueule
Tu finiras tout seul, écrasé sous la meule
Old Lady Wolf can live under the water
Old Lady Wolf can breathe under the water
Old Lady Wolf can live under the water forever
C’est prodigieux comme la rancune
Peut-être ennuyeuse et lassante
Comme la surface de la lagune
Toujours égale et fatigante
Bravo sinon pour tous les insoumis
Zéro partout pour tous les partis pris
Waiting for the hunter
Jeune indien
Quand tes larmes aux yeux
T’empêcheront de voir derrière
Les yeux de l’adversaire
Rappelle-toi lady l’enfer
Il faut faire attention à ceux qui sont complètement devenus sourds
À force de compliments lourds
De flatteries de basse cour
Mouche noire qui me suce le sang
Me fait moins mal que toi
Vampire qui me pompe à blanc
Ô humains, vous me laissez sans voix
Ô humains, ô humains, ô humains, trois fois
Le ciel, la terre
Le paradis, l’enfer