Déambulantes, avec cette odeur familière /
Les commerçantes de libertés passagères /
Sont arrivés pour nous sauver, y connaissent leur affaire / Des gens seul, y'en a trop / Faut les troubler, BIEN COMME IL FAUT / Soulevé un instant par des notions d'grandeur passagères / J'me découpe en morceau d'futur / En l'collant su'l frigidaire / Pour qu'au réveil, v'm'dise EILLE, faut pas trop s'en FAIRE / Y FAUT C'QUI FAUT /Malgré les embuches qui nous rendent moins stables / On a pas perdu not'caalme / En examinant le ciel d'hiver / En se sentant brave face au noir / On opère le vide de nos malheurs éphémères / J'me sens un brin GÉANT qui prend l'avenue en trombe / Partageant mon questionnement ??? avec le monde° / Fait à l'idée de me r'trouver dans une tombe / Une caverne pétrifiée / Que même les vers ont délaissé / À stagner au même endroit, j'invoque mon CALVAIRE / J'propuls'rai mon corps en avant sans r'garder en arrière / Je flotterai sur mes° idées les pieds salés dans la MER / Adieu les potes et les congères / J'ai besoin d'bleu et de vert / Le cœur criogénique en appel au désert / J'fonce dans l'tas, oui j'y va après un dernier verre / Et brique par brique, j'défais un château nommé misère / La pédale au fond Léon, SALUT, MERCI, BONSOIR. /