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Nelligan

Félix Leclerc

En mil neuf cent unÊtre un poète est un malheurSurtout au temps de NelliganÀ MontréalC'était comme être juif sous les nazisÊtre seul avec son oiseau dans les mainsSon trésorEt marcher sur les minesComme un espion en pays ennemiQui va sauter au prochain pasPulvérisé dans les airsDans la folie et dans la mortCe qui lui est d'ailleurs arrivéChez lui tué par les siensL'indifférencePardon NelliganSache qu'iciPlusieurs d'entre nous sans le direSecrètementTe prennent et te portent sur nos épaulesComme au collègeOn te l'avait fait un soir d'avrilEt on te reconduit chez toiDans le temple des immortels






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