Nous sommes toutes les filles de l’Eden
Nous dévalons ses rues cendrées
Au coeur d’un éternel été
Nous sommes les demoiselles d’Eden
Les châtelaines au coeur scellé
Qui cède au quatorzième été
Les soleils mourants
De ces ciels voilés
Sont mes adieux en grand
Les soleils voilés
De ces ciels noyés
Sont mes adieux en grand
Au coeur du coeur de la nation
Toutes les jeunes filles sont des faucons
Les ombres refluent sous les buissons
Sur toutes les peaux vierges de l’Eden
S’envolent les colombes de l’Eden
Qui soufflent au génie du lieu
Leurs adieux
Les soleils mourants
De ces ciels voilés
Sont mes adieux en grand
Les soleils voilés
De ces ciels noyés
Sont mes adieux en grand
Le vent gonflait les voiles de l’Eden
Lançait les filles américaines
A l’assaut de villes inhumaines
Couvre tes bras nus, ô mon Eden
Dans la vie on se quitte, on rompt
On finit seul sous les flacons
Oh, adieu
Les soleils mourants
De ces ciels voilés
Sont mes adieux en grand
Les soleils voilés
De ces ciels noyés
Sont mes adieux en grand
Les soleils mourants
De ces ciels voilés
Sont mes adieux en grand
Les soleils voilés
De ces ciels noyés
Sont mes adieux en grand
Promis, j’appellerai
Mais il le faut, je m’en vais
Dans le feuilleton des feuilles
Parmi les vaisseaux,
Parmi les fusées de l’Eden