La lumière de juillet s'eteint
sur les grèves et songeur,
je laisse mes pensées se
perdre á l'horizon flamboyant.
La rumeur des vagues m'apaise,
je profite de cet instant précieux,
invitant la chaude brise marine
á raviver me sens alanguis.
Hanté par le mirage des jours
heureux j'attends que naissent
au large les échos de la nuit.
Mes pensées se noient à l'horizon.
Les heures fielnt, la mer soupire
sous des astres lointains déposés
en une pincée d'or tremblante sur les houles.
Elle ouvre sa danse hypnotique,
et absorbe mon regard décoloré.
Telle une âme en suspension,
je voudrais sans crainte disparaître sous le flots;
Entendre jaillir des profondeurs leur complainte ensorcelée.
Elles m'appelleraient de leur royaume
de nacre et d'écailles aigue marine
pour m'emmener loin des miens,
d'un monde qui m'est étranger.
Leur tenant la main, lentement,
je voudrais sombrer dans de eaux
noires m'accueillant silencieusement.
Dire adieu aux lueurs du matin,
laisser les courants froids purifier mes pensées,
statufier mes chairs, pour trouver
le sommeil tout au fond de l'océan.